L'hôtellerie à la peine

L'hôtellerie à la peine

M.A.
Nicolas Vion : « C'est la hausse du prix moyen de la chambre qui a sauvé les résultats de 2014 ».
Nicolas Vion : « C'est la hausse du prix moyen de la chambre qui a sauvé les résultats de 2014 ».

Pour faire face à la perte de 9 800 nuitées en 2014, l'hôtellerie a dû augmenter le prix moyen de la chambre. Les hôtels restent plombés par le coût de la masse salariale.

Le comité de tourisme l'a reconnu en début d'année : 2014 n'a pas surfé sur les bons résultats de 2013, et l'activité touristique a connu un ralentissement. Les résultats hôteliers, que vient de communiquer le Groupement hôtelier (GHTG), confirment cette tendance.
Tendance logique et, souhaitons-le, ponctuelle. En 2014 en effet, la Guadeloupe a connu une série de situations propres à décourager la fréquentation. Si les invasions de sargasses n'ont été que peu médiatisées, l'épidémie de chikungunya, en revanche, a fait les gros titres de la presse nationale et dissuadé nombre de touristes de s'envoler vers les rivages des Antilles françaises. Les coupures d'eau, par ailleurs, ont dû écorner l'image de la destination auprès des touristes qui en ont souffert. Les chiffres de l'aérien sont clairs : entre 2013 et 2014, la Guadeloupe a perdu 13 000 passagers en provenance de Paris (Lire ci-dessous). La Martinique n'est guère mieux lotie, avec 9 000 passagers de moins.

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