L’agilité pierre de touche de la révolution numérique

C’est un fait, les entreprises sont aujourd’hui pour la plupart sur le chemin de la transformation numérique. Véritable révolution qui est en train de bouleverser profondément les piliers de notre société et des modes opératoires des entreprises.

L’expression est devenue un peu fourre-tout. Transformation numérique, cloud, multi-cloud, intelligence artificielle, objets connectées, métadonnées, hyperconvergence, data analytics, cybersécurité… Mais qu’est-ce que cela recouvre vraiment ?

Pour une entreprise, la transformation numérique se pose en véritable révolution dont le but ultime est d’être présent là où est le client. Ce dernier a changé ses habitudes et se présente le plus souvent en position de mobilité en utilisant des usages en ligne pour de plus en plus souscrire à des services. En conséquence les entreprises ont recours à différentes technologies comme le Cloud, l’analytique pour offrir au client la possibilité de choisir les différents canaux de sa relation avec l’entreprise.
Derrière tout cela, un mot émerge l’agilité ou la flexibilité. L’entreprise doit pouvoir s’adapter et offrir toutes les possibilités  au client. Cela veut dire que le système d’information sous-jacent doit s’adapter en conséquence.
Difficile d’y parvenir lorsque le système d’information connaît des contraintes lors du déploiement de plus de capacité que ce soit en puissance de calcul, de stockage pour conserver et analyser les données ou de bande passante réseau pour absorber la charge de connexions sur les sites Web ou les services en ligne proposés. Seul le logiciel peut apporter cette agilité. Par conséquent, le logiciel ou les applications doivent être corrélées ou indépendantes de la couche matérielle qui servent à les faire fonctionner pour atteindre une sorte d’ubiquité et fonctionner quel que soit l’environnement choisi (sur site, dans un cloud privé ou sur un cloud public).

La mise en place de plate-forme et de nouvelles architectures comme le Serverless le permettent aujourd’hui. Dans ce modèle l’utilisateur ne s’occupe pas des ressources matérielles nécessaires au fonctionnement de son application mais accède à un service qui lui propose automatiquement et paie en fonction de l’usage des ressources mises à disposition. Cette architecture recourt le plus souvent à des containers comme élément de base.

La virtualisation allait déjà dans ce sens mais connaît les limites d’un enfermement propriétaire dans une pile logicielle donnée par certains éditeurs. L’agilité passe aussi désormais par une indépendance vis-à-vis des hyperviseurs pour autoriser une véritable agilité et apporter la possibilité de migrer l’environnement logiciel vers l’environnement le plus adapté pour répondre au besoin du métier de l’entreprise. L’environnement adéquat se doit de pouvoir fonctionner comme un véritable système d’exploitation pour le Cloud en autorisant des adaptations rapides et fréquentes.

Ce dernier point ne peut se résoudre que par des fonctions avancées d’automatisation, que ce soit par des règles ou de l’intelligence artificielle. Seule l’automatisation est capable d’apporter la nécessaire industrialisation des opérations pour la gestion et le monitoring de telles infrastructures s’appuyant sur le logiciel. L’échelle et la fréquence des changements font que l’humain connaît alors ses limites. Elle permet  de simplifier et de faciliter le travail des administrateurs de tels systèmes, masquer la complexité sous-jacente et industrialiser réellement le travail de l’équipe informatique.